mardi 23 décembre 2008

"Un acte d'amour" de James Meek



« Un roman de premier ordre et peut-être suis-je en dessous de la vérité » voila ce qu’aurait censément aurait dit/écrit Jim Harrison à la lecture de ce livre. Donc forcément, j’ai acheté le livre sans hésiter.

De deux choses l’une, ou Jim et moi n’avons pas les mêmes goûts, impensable, ou cette éloge n’allait pas avec ce livre (ou pire cette accroche est un éhonté mensonge inventé de toute pièces par l’éditeur pour vendre le roman à foison).
Toujours est-il que, pourtant pleine d’enthousiasme, celui-ci s’est délité au fur et à mesure des pages. Je réussis l’exploit avec ce livre à n’éprouver aucune empathie pour les personnages, même la féministe Anna Petrovna ne m’a pas convaincue, encore moins le dual et romantique Samarin. Le mari castré et prisonnier de sa foi Balashov et l’amant faiblard qu’est Mutz ne m’ont pas conquis davantage. Quant à Matula c’est une caricature.
Donc déçue non seulement par les personnages mais également par l’intrigue alambiquée sur fond de Sibérie. Mais je pense que le pire dans ce roman, à sa décharge, est sa traduction française.

Wikipedia m’explique que cet auteur écossais (d’adoption, il est né en Angleterre ;-) signe avec « Un acte d’amour » son plus grand succès ?! Qu’il a vécu en Russie et en Ukraine et travaillé comme journaliste pendant près de 20 ans, notamment pour le Guardian. Et bien son livre est un amalgame de recherches historiques, de connaissances de la culture slave le tout enrichie d’une intrigue romanesque. Un journaliste qui fait l’écrivain en somme.

Morale de l’histoire : ne pas se laisser séduire par les mots d’une idole.

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